#K-SCIENCE 1: LE DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE

La capacité à produire des puissances élevées est facilitée par deux éléments centraux.

D’une part, la capacité à générer rapidement des niveaux de force élevés. D’autre part, la capacité à exprimer des vitesses de contraction élevées. L’examen de la relation entre la force et la vitesse révèle qu’elles sont inversement liées. Pour cela, on peut s’appuyer sur la relation force/vitesse ci-dessous :

Pour développer la puissance, il est nécessaire de tenir compte de trois éléments clés :

LA FORCE MAXIMALE

D’une part, la force maximale doit être augmentée. Celle-ci dispose d’une relation directe avec la capacité à exprimer des taux élevés de développement de force et de production de puissance.

LE TAUX DE DÉVELOPPEMENT DE LA FORCE (RFD)

D’autre part, un taux élevé de RFD doit être atteint. Concrètement, il s’agit d’exprimer des forces les plus élevées possibles sur des périodes courtes. Dès lors, on comprend son importance dans la recherche d’expression de puissances élevées.

LA VITESSE DE RACCOURCISSEMENT

Enfin, il convient de s’entraîner à exprimer des forces élevées lorsque la vitesse de raccourcissement augmente. D’ailleurs, la puissance élevée dépend majoritairement de la force globale de l’athlète. La littérature scientifique prouve ces relations interdépendantes entre la force maximale, le RFD et la capacité à exprimer la puissance maximale. Retenez donc que l’optimisation de la puissance dans vos programmes doit prendre en compte le développement de tous ces éléments.

LA RELATION ENTRE FORCE MAXIMALE ET DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE

Le développement de la puissance dépend de la force maximale de l’athlète. Assez logiquement, les athlètes plus forts démontrent un plus grand potentiel dans la production de puissance.

Haff et Nimphius suggèrent que les personnes plus fortes sont capables de générer des forces plus élevées à un rythme supérieur aux personnes plus faibles. Dans le même temps, les recherches précisent que les athlètes faibles, s’entraînant avec une résistance, développant largement leur puissance musculaire. 

Finalement, les exercices spécifiques en profitent : pliométrie, exercices balistiques ou méthodes d’entraînement par contraste de charge.

QUEL NIVEAU DE FORCE ?

Manifestement, la maximisation des niveaux de force est une condition préalable au développement de puissances plus élevées. Cependant, il est souvent difficile de déterminer le niveau de force adéquat pour un athlète.

D’après l’ensemble des connaissances actuelles, les athlètes qui peuvent squatter plus de 2,0 \x\ masse corporelle expriment une puissance plus élevée que leurs homologues plus faibles (1,7 ou 1,4 \x\ masse corporelle).

Des recherches récentes se sont intéressées aux athlètes âgés de 16 à 19 ans qui pratiquent des sports de force et de puissance. Ces derniers devraient être capables d’effectuer un back squat d’au moins 2,0 \x\masse corporelle.

De plus, il semble que les athlètes qui sont capables de squater le double de leur masse corporelle sont capables d’optimiser leur réponse de potentialisation pour le développement de la puissance. Ainsi, Haff et Nimphius suggèrent qu’un back squat minimum de 2,0 \x\ masse corporelle est requis pour entreprendre un entraînement spécialisé afin d’optimiser la production de puissance.

Désireux de mesurer la puissance de vos athlètes avec un réel suivi de leur évolution dans le temps ?